Malus écologique : Pour tout comprendre en 2 minutes

Malus écologique : Tout comprendre en 2 minutes Le malus écologique avait été voté en octobre 2019 à l’Assemblée Nationale, à l’issue de longs débats publiques. Et il n’était, alors, pas aussi corrosif que la nouvelle mouture.  Et pour cause, initialement prévu sur une base maximale de 2 000 euros, il a depuis évolué à […]

Malus écologique 2020

Malus écologique : Tout comprendre en 2 minutes

Le malus écologique avait été voté en octobre 2019 à l’Assemblée Nationale, à l’issue de longs débats publiques. Et il n’était, alors, pas aussi corrosif que la nouvelle mouture. 

Et pour cause, initialement prévu sur une base maximale de 2 000 euros, il a depuis évolué à 5 000 euros, puis à 20 000 !

Le malus écologique pour dissuader d’acheter des véhicules polluants ?

De nombreuses mesures régulent d’ores et déjà le secteur automobile en matière de pollution et d’impact négatif sur l’environnement. Avec plus ou moins de réussite. Le système avait montré ses limites avec l’affaire du diesel de Volskswagen. La firme allemande avait truqué à la baisse les tests d’émission de CO² de ses nouveaux véhicules. Pour les instances européennes, c’est le signe de l’échec des mesures mises en place à l’encontre des constructeurs.

Face à cela, elles ont donc changé leur fusil d’épaule. Et c’est à Bruno Le Maire, ministre de l’économie, que revient la tâche en France. Symbole cocasse par ailleurs, que cela soit la tâche du ministère de l’économie, et non des transports ou de l’industrie. 

L’objectif du malus écologique 2020 est donc bien d’inciter les particuliers à ne pas investir dans les véhicules polluants, avec la menace d’une sanction au portefeuille.

Une mise en place au 1er janvier, avec plusieurs étapes de déploiement. Parmi ces étapes, l’arrivée d’un nouveau cycle d’immatriculation WLTP, devant prendre effet au 1er mars 2020. 

Ce qui va changer concrètement avec le malus écologique 2020 ?

Déjà, acheter le même véhiculer entre décembre 2019 et janvier 2020 pouvait coûter jusqu’à 3 fois plus cher avec ce nouveau barème qui sanctionne les émissions de CO².

Pour exemple, un véhicule émettant moins de 116 g/km ne vous coûtera aucun frai supplémentaire. 

Par contre, pour un véhicule qui produit 171 g/km de CO², il vous faudra débourser plus de 5 000 euros dès l’achat. 

Les nouveautés à paraître avec le nouveau cycle d’immatriculation ne font pas état de changement de stratégie. Elles devraient même continuer à tirer sur les poches des consommateurs. 

Pourtant, des discussions autour de ce nouveaux cycle laisseraient entendre d’un retard de parutions. Laissant potentiellement jusqu’au 1er juillet avant d’être enclenché, et d’accentuer l’impact financier du malus écologique.
Alors si vous avez pour projet de changer de véhicule, il s’agirait de ne pas trop tarder. Et pour faciliter vos démarches dans une administration en mouvement, l’aide de professionnels de l’immatriculation pourrait être bienvenue !

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