Covid-19 et confinement : des plaques d’immatriculation parisiennes mal accueillies

Covid-19 et confinement : des plaques d’immatriculation parisiennes mal accueillies en provinces La grogne monte dans les régions, menée par de nombreux citoyens français et soutenue par leurs maires. L’origine de ce ras-le-bol : la recrudescence de plaques d’immatriculation des numéros de département 75 (Paris), 78 (Les Yvelines), 91 (Essonne), 92 (Hauts de Seine) 93 […]

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Covid-19 et confinement : des plaques d’immatriculation parisiennes mal accueillies en provinces

La grogne monte dans les régions, menée par de nombreux citoyens français et soutenue par leurs maires. L’origine de ce ras-le-bol : la recrudescence de plaques d’immatriculation des numéros de département 75 (Paris), 78 (Les Yvelines), 91 (Essonne), 92 (Hauts de Seine) 93 (Seine Saint Denis), 94 (Val de Marne) et 95 (Val d’Oise).

En soi, ce n’est bien sûr pas les numéros des plaques minéralogiques qui posent soucis. Ni même le fait que les parisiens viennent passer des vacances dans nos belles contrées françaises. Puisqu’ils le font très tranquillement chaque année. 

Ce qui interroge et soulève les maires des régions françaises, c’est évidemment le timing. En période de confinement établi par le gouvernement, la mobilité est réduite au strict minimum pour tout le monde. Pour presque tout le monde, en fait. 

Depuis l’annonce du confinement à domicile, et sur la semaine qui l’avait précédé pour les plus malins, l’exode urbain se fait sentir. La région parisienne, foyer de contamination important au vue de la concentration d’habitants, s’est vidée. 

La majorité de ces parisiens partis se confinés sur la côte atlantique ou sur la méditerranée, l’ont fait pour assister une personne dans le besoin. Une grand mère esseulée dont il faut prendre soin en période compliquée. Un membre fragile de la famille qui pourrait vivre difficilement le confinement pour des raisons pratiques, et pour qui un regroupement familiale est nécessaire. Bref, les motifs légitimes sont légions.

Des plaques d’immatriculation qui, de tous temps, ont fait râler

Mais pour d’autres, cet exode est simplement lié à une envie de confort. De passer des vacances à l’air libre, puisque Paris à l’arrêt n’aurait plus vraiment d’intérêt. Partir en villégiature n’a jamais été aussi salvateur pour certains parisiens en quête d’air pur. Pour s’en convaincre, les médias avaient relayé des images du périphérique parisien bouché au départ en vacances de Pâques. Malgré un confinement prolongé par le gouvernement. 

Pour autant, la rivalité entre les parisiens et les habitants d’autres régions françaises ne date pas du 15 mars 2020. Cela ne date pas non plus de l’apparition des numéros de département sur les plaques d’immatriculation. Depuis que Paris est Paris, l’opposition populaire est marquée. Dans les bouchons, à la moindre impolitesse sur la voie publique. 

Mais la rivalité redevient complicité quand il s’agit d’échanger quelques moments, vins et mets du cru, en valorisant l’économie locale. 

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