Scooter LAPI : la nouvelle arme de contravention massive de l’Etat đŸ›”

Le scooter LAPI dĂ©fraie la chronique depuis quelques temps dĂ©jĂ . Son intronisation avait fait grand bruit pour plusieurs raisons, et de nombreux conducteurs en sont mĂ©contents. Et pour cause, la LAPI gĂ©nĂšre beaucoup de frustrations Ă  cause de sa prĂ©cision, mais aussi de son imprĂ©cision. D’abord, la LAPI signifie la Lecture Automatique de Plaques d’Immatriculation. […]

scooter LAPI contravention

Le scooter LAPI défraie la chronique depuis quelques temps déjà. Son intronisation avait fait grand bruit pour plusieurs raisons, et de nombreux conducteurs en sont mécontents. Et pour cause, la LAPI génÚre beaucoup de frustrations à cause de sa précision, mais aussi de son imprécision.

D’abord, la LAPI signifie la Lecture Automatique de Plaques d’Immatriculation. Et un scooter LAPI est simplement un scooter Ă©quipĂ© d’une petite camĂ©ra qui reconnaĂźt les plaques. Ce qui permet au dispositif de reconnaissance de se faufiler partout et de verbaliser Ă  tout va. Simple, mais diablement efficace. 

Ensuite, nous vous le disions. Sa prĂ©cision et son imprĂ©cision agacent au plus au point les conducteurs. Notamment sur la capitale, oĂč les forces de l’ordre font particuliĂšrement usage de ce dispositif.

Le scooter Ă©quipĂ© de camĂ©ras passent donc partout, dans toutes les grandes artĂšres et les petites rues. Un dispositif capable donc, d’identifier la moindre plaque d’immatriculation fixĂ©e, et d’émettre une contravention en quasi direct. 

Alors que les radars automatiques flashent des vĂ©hicules Ă  l’arrĂȘt, le scepticisme est de mise quant Ă  ces nouveaux scooters qui dans la verbalisation massive.

Le scooter LAPI est récent, mais la LAPI a déjà plus de 10 ans !

D’autant qu’il y a de quoi. D’une part, les dispositifs LAPI sont sans pitiĂ©. Pas de place Ă  l’interprĂ©tation quand ils lisent la plaque d’un vĂ©hicule. Le FPS, ou forfait post stationnement, n’est pas en ordre ? Sanction immĂ©diate. Pas de jurisprudence, pas de nĂ©gociation avec l’agent. Ce qui ne laisse donc aucune chance au propriĂ©taire de vĂ©hicule, et les font particuliĂšrement enrager.

La deuxiĂšme raison de cette colĂšre est le nombre d’erreurs commises par ce dispositif. Sans statistiques officielles, Ă©videmment, de nombreux consommateurs et quelques associations de dĂ©fense des droits consommateurs se rebiffent. Pas quant au FPS, mais Ă  des places de tolĂ©rance, comme les places de livraison ou Ă  cĂŽtĂ© de places handicapĂ©es.

Enfin, la derniĂšre controverse vient du fait que l’Etat ait dĂ©lĂ©guĂ© cette mission de service public. Le respect de la loi est depuis la sĂ©paration des pouvoirs assimilĂ©e Ă  la fonction policiĂšre.

Mais aujourd’hui pour les scooters, et depuis plus de 10 ans pour les voitures LAPI, la police confie cette mission Ă  des sociĂ©tĂ©s privĂ©es externes. Ces sociĂ©tĂ©s Ă©quipent leur vĂ©hicules de camĂ©ras, trĂšs visible d’ailleurs, pour les transformer en une voiture ou un scooter LAPI.

Manque de budget ou fuite de responsabilité, chacun se fera son avis. Toujours est-il que ces engins continueront de verbaliser.

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