L’ANTS l’annonçait il y a quelques jours. Le numéro de plaque d’immatriculation française commence dorénavant par la lettre G. Cela aurait été totalement anecdotique avant le passage au format SIV. Bien qu’il ne soit plus automatique et ne concerne que les premières immatriculations, et la réimmatriculation volontaire. Mais justement, cette nouvelle veut bien dire quelque chose.
Sous l’ancien format FNI ( 1234 AB 56), le chiffre par lequel débute l’immatriculation ne comptait pas. Alors qu’avec le SIV, les immatriculations vont progressivement. C’est à dire qu’au lancement du format, la première plaque était AA – 001 – AA.
Le passage à la lettre G est donc significatif. Après avoir utilisé complètement les précédentes lettres de l’alphabet, l’ANTS a attribué la dernière plaque FZ-999-ZZ. Nous voilà qui lançons le GA – 001 – AA. Voilà donc le lancement de la 7ème série, depuis l’avènement du SIV le 15 avril 2009.
Des séries d’immatriculation qui s’allongent
Les prévisions estiment que la série G devrait s’établir jusque 2024. Car les délais de passage s’allongent. D’ailleurs, ils s’allongent alors que la masse de véhicules concernés par le SIV grandit. Et devrait donc, réduire ces délais.
En substance, les lettres précédentes ont duré comme suit :
- La lettre A : débute le 15/04/2009, se termine le 15/09/2010, pour 518 jours de fonctionnement
- La lettre B : débute le 15/09/2010, se termine le 06/01/2012 après 478 jours
- La lettre C : débute le 06/01/2012, se termine le 29/10/2013, après 662 jours
- La lettre D : débute le 29/10/2013, se termine le 26/02/2016 après 850 jours
- La lettre E : débute le 26/02/2016, se termine le 29/08/2018 après 915 jours
- La lettre F : débute le 29/08/2018, se termine le 16/06/2021, après 1 022 jours.
Et la série G qui débute donc le 16 juin 2021.
Une immatriculation française qui suit la production de nouvelles voitures ?
Difficile de répondre à cette question. La production de véhicules neufs a effectivement baissé. La transition des moteurs thermiques aux moteurs électrique ou hybride n’aura pas suffit à soutenir la production.
En contrepartie, le marché de l’occasion a explosé ces dernières années. Et bien que le nombre de véhicules concernés par cette nouvelle immatriculation française SIV ait augmenté, les délais continuent de s’allonger.
A voir ce qu’il en sera pour la série G, les paris sont ouverts :