Tout savoir sur la plaque d’immatriculation au Maroc

Les plaques d’immatriculation jouent un rôle crucial dans la régulation du trafic routier et la gestion des véhicules. Chaque pays a son propre système d’immatriculation, et le Maroc ne fait pas exception. Nous explorerons donc le fonctionnement des plaques d’immatriculation au Maroc, de la demande d’immatriculation à la lecture des plaques sur les routes. Nous […]

Les plaques d’immatriculation jouent un rôle crucial dans la régulation du trafic routier et la gestion des véhicules. Chaque pays a son propre système d’immatriculation, et le Maroc ne fait pas exception.

Nous explorerons donc le fonctionnement des plaques d’immatriculation au Maroc, de la demande d’immatriculation à la lecture des plaques sur les routes. Nous en profiterons aussi pour dérouler la liste des provinces marocaines qui gèrent leurs immatriculations territoriales. 

Comment lire une plaque marocaine ?

La lecture des plaques marocaines peut sembler complexe pour les non-initiés, mais elle suit un modèle spécifique. Un modèle finalement pas si complexe à comprendre.

L’immatriculation est constituée de chiffres. Ces chiffres sont divisés en deux parties, séparés par un caractère de l’alphabet arabe. 

La première revient au numéro d’immatriculation du véhicule en tant que tel. Un numéro entre 00 000 et 99 999. Une combinaison de 5 chiffres attribuée de manière progressive, au fur et à mesure de l’avancée du dispositif. Un dispositif mis en place en 2000, qui dépasse d’ores et déjà les 70 000 immatriculations. 

Ensuite, et avant la seconde zone de chiffre, un caractère de l’alphabet arabe. Celui-ci varie selon les régions marocaines et le type de véhicule. Les différentes régions ont en effet leur propre nomenclature dans le cadre du modèle national. Cette lettre permet aussi le renouvellement du nombre de numéros d’immatriculation disponibles par région.

La dernière combinaison de chiffres est liée à la région justement. Les différentes préfectures marocaines ont chacune un numéro, allant de 1 pour Rabat à 89 pour Lagouira. 

Les plaques marocaines respectent sensiblement les mêmes dimensions de plaques d’immatriculation en France.

Comment fonctionnent les plaques d’immatriculation au Maroc ?

Au Maroc, le système d’immatriculation est géré par l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA pour National Road Security Agency). Voici comment fonctionne le processus :

D’abord, l’immatriculation initiale. Lors de l’achat d’un nouveau véhicule ou de l’importation d’un véhicule étranger, le propriétaire doit soumettre une demande d’immatriculation initiale. Cette demande est généralement traitée par le service d’immatriculation local, soient les différentes antennes de la NARSA.

Puis se déroule l’attribution des numéros. Une fois la demande acceptée, un numéro d’immatriculation unique est attribué au véhicule. Les plaques marocaines se distribuent progressivement comme vu plus haut.

Il s’agit également du moment de la catégorisation du véhicule. La lettre intermédiaire sur les plaques indique la catégorie du véhicule associée à une préfecture. Par exemple, les véhicules privés ont une combinaison chiffre et lettre spécifique, tandis que les véhicules étatiques en ont une autre.

Les préfectures émettrices de plaques d’immatriculation au Maroc

  1. Rabat
  2. Salé
  3. Sala Al Jadida
  4. Skhirat-Témara
  5. Khémisset
  6. Casablanca – Anfa
  7. Casablanca – Aïn Sebaâ – Hay Mohammadi
  8. Casablanca – Hay Hassani
  9. Casablanca – Ben M’sick
  10. Casablanca – My Rachid
  11. Casablanca – Al Fida
  12. Casablanca – Mechouar
  13. Casablanca – Sidi Bernoussi
  14. Mohammédia
  15. Fès – Jdid
  16. Fès – Medina
  17. Fès – Zouagha Moulay Yacoub
  18. Sefrou
  19. Boulemane
  20. Meknès – Menzah
  21. Meknès – Ismailia
  22. El Hajeb
  23. Ifrane
  24. Khénifra
  25. Errachidia
  26. Marrakech – Menara
  27. Marrakech – Medina
  28. Marrakech – Sidi Youssef Ben Ali
  29. Marrakech – El Haouz
  30. Chichaoua
  31. Kelâat Es-Sraghna
  32. Essaouira
  33. Agadir – Ida Ouatane
  34. Inezgane – Aït Melloul
  35. Chtouka – Aït Baha
  36. Taroudant
  37. Tiznit
  38. Ouarzazate
  39. Zagora
  40. Tanger – Asilah
  41. Tanger – Fahs Anjra
  42. Larache – Ksar El Kébir
  43. Chefchaouen
  44. Tétouan
  45. El Hoceima
  46. Taza
  47. Taounate
  48. Oujda-Angad
  49. Berkane
  50. Nador
  51. Taourirt
  52. Jerada
  53. Figuig
  54. Safi
  55. El Jadida
  56. Settat
  57. Khouribga
  58. Bouznika – Benslimane
  59. Kénitra
  60. Sidi Kacem
  61. Beni Mellal
  62. Azilal
  63. Smara
  64. Guelmim
  65. Tan-Tan
  66. Tata
  67. Assa-Zag
  68. Laâyoune
  69. Boujdour
  70. Oued Ed-Dahab
  71. Aousserd
  72. Casablanca – Aïn Chock
  73. Nouaceur
  74. Médiouna
  75. M’diq, Fnideq
  76. Driouch
  77. Guercif
  78. Ouazzane
  79. Sidi Slimane
  80. Midelt
  81. Berrechid
  82. Sidi Bennour
  83. Benguerir
  84. Fquih Ben Salah
  85. Youssoufia
  86. Tinghir
  87. Sidi Ifni
  88. Tarfaya
  89. Lagouira

Comment immatriculer un véhicule au Maroc ?

Immatriculer un véhicule au Maroc nécessite quelques étapes.

D’abord, il vous faut fournir les documents nécessaires.

  • Une demande d’immatriculation établie sur un imprimé spécial dit formule I ou II.
  • Un justificatif de domicile.
  • Le certificat de conformité. L’équivalent de notre COC, le certificat européen.
  • Une copie de la déclaration de mise en circulation.
  • Pour un véhicule importé, le certificat de dédouanement.
  • Un véhicule neuf devra présenter le certificat de vente professionnel W18.
  • Des quittances de paiement faisant office de certificat de non-gage du véhicule

Une fois le dossier accepté, il faut s’acquitter du paiement des Taxes. Des frais d’immatriculation et des taxes associées, dont le montant se compte en centaines de dirhams marocains. 

Leurs équivalents en euros donnent 33 euros de frais de service, 19 euros par cheval fiscal, et une variable allant de 230 à 2 000 euros en fonction de la taxe spéciale annuelle. 

Malgré une documentation floue sur le sujet, on peut penser qu’il s’agisse d’une taxe similaire à nos malus français. En effet, cette taxe sanctionne les véhicules aux nombreux chevaux fiscaux, et aux fortes émissions de CO².

Comment immatriculer un véhicule marocain en France ?

Si vous avez un véhicule immatriculé au Maroc et que vous souhaitez le conduire en France, vous devez vous plier au processus d’import classique. Toutefois, il s’agit d’une pratique plutôt rare, sur laquelle les autorités sont particulièrement vigilantes. Notamment en ce qui concerne le contrôle technique.

Quoi qu’il arrive, le processus suit celui de l’immatriculation d’un véhicule étranger

  • Une carte d’identité valide.
  • Un justificatif de domicile de moins de 6 mois.
  • Le Quitus fiscal, qui sert de certificat d’import
  • Le certificat de conformité délivré par le constructeur. Vous vous doutez que le Maroc n’étant pas un pays européen, le COC (certificat européen) ne conviendra pas.
  • La carte grise du véhicule, barrée avec la mention “Vendu le” et la date de la cession.
  • Le formulaire CERFA 13750 pour effectuer la demande.

Aussi, comme vu précédemment, le véhicule doit passer un contrôle technique en France pour s’assurer qu’il est conforme aux normes locales.

Enfin, vous voilà arrivés à la fin du parcours. Une fois toutes les vérifications effectuées, vous recevrez enfin votre nouvelle carte grise française.

Les plaques d’immatriculation au Maroc, comme dans tous les pays, sont un aspect essentiel de la gestion des véhicules et de la sécurité routière. Comprendre le fonctionnement du système d’immatriculation au Maroc est crucial pour les propriétaires de véhicules locaux et pour ceux qui envisagent de conduire un véhicule marocain à l’étranger. 

En respectant les procédures et en comprenant les codes, vous contribuez à un environnement routier sûr et bien ordonné, tout en vous offrant la possibilité de voyager tranquillement au Maroc.

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