Faux contrôle technique : Comment se protéger contre un contrôle technique de complaisance ? 🛡

Un faux contrĂ´le technique peut avoir plusieurs sources. NĂ©gligence, fraude avĂ©rĂ©e, malhonnĂŞtetĂ© et malveillance, etc … Toutefois, il est compliquĂ© Ă  discerner car c’est justement l’acte de foi qui rĂ©git la transaction automobile et le droit de circuler du vĂ©hicule.  La meilleure protection que l’on peut observer est la vigilance. A l’achat, essayer de se […]

Faux contrĂ´le technique CT de complaisance

Un faux contrĂ´le technique peut avoir plusieurs sources. NĂ©gligence, fraude avĂ©rĂ©e, malhonnĂŞtetĂ© et malveillance, etc … Toutefois, il est compliquĂ© Ă  discerner car c’est justement l’acte de foi qui rĂ©git la transaction automobile et le droit de circuler du vĂ©hicule. 

La meilleure protection que l’on peut observer est la vigilance. A l’achat, essayer de se faire accompagner par un ami qui s’y connaît en automobile. Une personne qui saura lire un carnet d’entretien et faire attention aux détails. Par ailleurs, n’hésitez pas à demander un essai du véhicule. Idéalement, pour le voir en conduisant. Sinon, même en tant que passager, pour observer les précautions prises par le conducteur.

Ensuite, la vigilance à l’usage. Être attentif aux bruits particuliers, à son ressenti pendant la conduite.

Enfin, observer le nom de l’établissement qui a réalisé le contrôle technique prévente, et lire les avis sur internet.

Le faux contrôle technique peut entraîner de lourdes conséquences pour tous

On a tendance Ă  l’oublier, mais le contrĂ´le technique n’est pas lĂ  uniquement pour embĂŞter les conducteurs et leur prĂ©lever 90 euros tous les deux ans. Il sert Ă©galement Ă  protĂ©ger tous les acteurs de la chaĂ®ne en garantissant le bon Ă©tat de marche du vĂ©hicule. 

Le professionnel qui rĂ©alise le contrĂ´le technique joue le rĂ´le de tiers de confiance. Ainsi, il permet la tenue d’une bonne transaction, rĂ©aliste et Ă©clairĂ©e, entre un vendeur de vĂ©hicule et un acquĂ©reur d’occasion. Dans le cas d’un contrĂ´le de complaisance, le professionnel bâcle son travail, et des malfonctionnements passent entre les mailles du filet. 

La transaction est donc biaisée et le nouvel acquéreur encourt plusieurs risques. Le “moins” dangereux est de rapidement devoir sortir le chéquier pour réaliser les réparations du véhicule.

Dans le pire cas, l’acquéreur conduit un véhicule qui n’est pas apte à pratiquer sur la voie publique. Il encourt donc des risques d’accident, pour lui et pour les autres.

Ce conducteur, dans un délai court, pourrait se retourner contre le vendeur pour vice caché ayant entraîné la mise en danger de la vie d’autrui. Le vendeur serait donc également poursuivi.

Ce vendeur se retournerait contre l’établissement du contrôle technique pour demander explications et réparations. Par exemple, en déposant plainte à la préfecture (qui délivre les mandats aux établissements pour réaliser les CT), cela pourrait légitimer une enquête. Et le garage en question pourrait perdre son agrément si la fraude est générale et avérée. Et être poursuivi, selon la gravité des faits.

Vous l’aurez compris, il n’y a pas vraiment de bonne raison de resquiller avec un faux contrôle technique.

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