La carte grise trottinette électrique, voilà un sujet épineux. Épineux pour les législateurs mais aussi pour les utilisateurs. Le Sénat et ses membres avaient déjà , il y a 3 ans, mis en place une loi qui encadrait l’usage de la trottinette électrique sur la voie publique. Cet édit imposait l’immatriculation des engins motorisés capables d’atteindre les 25 km/h.
D’ailleurs, quand on parle ici d’engins, on parle des EDPM. Les Engins de DĂ©placement Personnel MotorisĂ©s. Sur le papier, cela concerne tous les nĂ©o vĂ©hicules motorisĂ©s qui emplissent nos rues. Dans les faits, cela ne concerne que les trottinettes Ă©lectriques. Les vĂ©los Ă©lectriques constituent une catĂ©gorie Ă part entière. Quant aux monocycles et autres Segway,
Toutefois, on observe une rĂ©alitĂ© des choses bien diffĂ©rentes. Si l’Ă©tat a rendu le gravage des vĂ©los obligatoire pour mĂ©caniques et Ă©lectriques, le marchĂ© ne progresse pas aussi vite sur les EDPM.
S’il faut nuancer par le fait que le gravage n’est pas l’immatriculation, on peut toutefois affirmer qu’il lie le véhicule à son propriétaire. Ce qui n’est pas le cas pour les EDMP. En effet, très peu d’entre eux ont entamé les démarches d’immatriculation.
Carte grise trottinette électrique, qui est concerné ?
Aussi, le cas des engins de déplacement personnel motorisés fait débat. Comment les considérer ? Doivent-ils respecter le même code de la route que les cyclomoteurs ? Ou peuvent-ils se complaire dans un à peu près comme vélos ou skates ?
La question demeure entière, et les arguments des deux bords s’entendent. Les trottinettes électriques n’ont pas la même puissance qu’une voiture ou un scooter. Elles sont sûrement moins dangereuses pour autrui, aussi. Pourtant, elles circulent autant sur les trottoirs que sur la voie publique
Ensuite, il est donc normal devant la recrudescence des usages d’EDPM, que les administrations se penchent sur cette évolution de la mobilité. Et la première question qui se pose est bien celle de la carte grise trottinette électrique. Une nouvelle question procédurale, quand les utilisateurs préféreraient des solutions d’usage.
Car c’est bien là , la question sous-jacente. Une immatriculation pour quoi faire ?
Les plus sceptiques vous rĂ©pondront : pour ensuite lĂ©gifĂ©rer sur un permis, imposer un contrĂ´le technique comme pour les motos. Puis sur des procès verbaux et amendes, et donc renflouer les caisses de l’État.
Car cette nouvelle loi que le SĂ©nat cherche Ă faire passer, abaisserait la vitesse maximale avant immatriculation, et donc carte grise trottinette Ă©lectrique Ă 15 km/h. Nul doute que cela va susciter de vives rĂ©actions.Â