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Malus écologique 2026 : encore une mauvaise nouvelle pour les automobilistes

En 2026, le malus écologique franchit un nouveau cap. Et ce n’est pas pour alléger la facture des automobilistes. Bien au contraire. Avec un barème plus sévère et un seuil d’application revu à la baisse, la taxe va s’appliquer à un plus grand nombre de véhicules. Y compris les modèles familiaux ou récents. Derrière les […]

Bonus Malus écologique 2026

En 2026, le malus écologique franchit un nouveau cap. Et ce n’est pas pour alléger la facture des automobilistes. Bien au contraire. Avec un barème plus sévère et un seuil d’application revu à la baisse, la taxe va s’appliquer à un plus grand nombre de véhicules. Y compris les modèles familiaux ou récents.

Derrière les chiffres, c’est une réalité qui s’impose, posséder une voiture thermique en 2026 va devenir un vrai luxe. Et pour beaucoup, un casse-tête de plus à gérer.

Un malus 2026 plus sévère que jamais : ce que ça va vraiment vous coûter

Chaque année, la même rengaine, le malus écologique se durcit. Et 2026 ne fait pas exception. Pire encore, il s’annonce comme un véritable coup de massue pour les automobilistes. Que vous rouliez en SUV familial ou en citadine essence un peu musclée, vous n’y échapperez (presque) plus.

Le nouveau barème ne laisse que très peu de répit. Même les véhicules qui paraissaient raisonnables il y a encore deux ou trois ans se retrouvent aujourd’hui dans le collimateur. Tour d’horizon des chiffres qui font grincer des dents.

Quel est le barème du malus écologique pour 2026 ?

En 2026, la grille du malus change de visage. Le seuil de déclenchement passe de 123 à 98 g de CO₂/km. Une simple baisse sur le papier, mais un véritable tournant dans les faits.

Prenons une voiture comme la Peugeot 208 PureTech 100, l’un des modèles les plus vendus en France. Avec ses 103 g/km, elle tombe désormais dans la zone taxable. Elle devra s’acquitter d’un malus d’environ 170 €. Une première pour ce type de motorisation.

Et plus les émissions montent, plus la sanction fiscale devient lourde :

  • 130 g/km : 2.205 €
  • 160 g/km : 22.380 €
  • À partir de 187 g/km : 100.000 €

Ce dernier palier est inédit. Il cible clairement les modèles haut de gamme ou puissants. En parallèle, le malus au poids continue de s’appliquer, à raison de 10 € par kilo au-dessus de 1.600 kg. Un double effet qui peut vite alourdir la note.

Des exemples concrets du malus écologique pour 2026

Les chiffres peuvent sembler abstraits, alors voici quelques cas réels qui permettent de mesurer l’impact du malus 2026 :

  • Renault Austral Mild Hybrid (131 g/km) : 2.370 €
  • Peugeot 5008 PureTech 130 (146 g/km) : 6.126 €
  • BMW X3 xDrive30i (177 g/km + poids élevé) : 67.467 € + 2.000 à 3.000 € de malus au poids

On parle ici de modèles familiaux ou généralistes, pas de sportives hors de prix. Cela montre bien à quel point le système devient punitif pour les ménages qui ont besoin d’un véhicule spacieux et confortable.

Les voitures compactes ne sont pas toutes épargnées non plus. Même une compacte diesel récente, pourtant sobre, peut dépasser les 120 g/km et se voir appliquer plusieurs centaines d’euros de taxe.

Quelle voiture ne pourra plus rouler en 2026 ?

Aucune interdiction officielle n’est prévue pour l’instant. Pourtant, beaucoup de véhicules deviennent peu à peu impossibles à garder. Le cumul du malus écologique, des restrictions en zones à faibles émissions (ZFE) et de la hausse des carburants pousse de nombreux conducteurs à devoir changer de véhicule. Parfois contre leur gré.

Parmi les plus concernés, on retrouve :

  • Les SUV essence ou diesel puissants
  • Les voitures sportives avec des moteurs de forte cylindrée
  • Les anciens modèles dépassant les 200 g/km, souvent interdits dans les grandes villes

Des véhicules comme le Kia Sorento, le Ford Kuga ou le Nissan X-Trail peuvent désormais coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros de malus à l’achat. Même en occasion, leur revente devient difficile. Pour beaucoup d’automobilistes, c’est la double peine. Ils ne peuvent plus circuler sereinement et leur véhicule perd brutalement de la valeur.

Est-ce que le malus écologique va disparaître ?

Non, il est même appelé à se renforcer. À partir de 2028, le plafond qui limitait le cumul entre le malus CO₂ et celui lié au poids sera supprimé. Certains modèles très lourds et puissants pourraient alors dépasser les 100 000 € de taxes. Une évolution qui inquiète déjà de nombreux automobilistes…

Malus sur l’occasion en 2026 : ce que cache la nouvelle taxe

C’est l’autre mauvaise nouvelle de 2026, le malus écologique sur les véhicules d’occasion refait surface dans les discussions. Cette fois encore, les inquiétudes se multiplient. Certains parlent d’un malus rétroactif ou d’une taxe sur tous les véhicules de seconde main. Mais que faut-il vraiment comprendre ?

Entre idées reçues et réalité, il est essentiel de faire le tri. Contrairement à ce que l’on entend parfois, la plupart des véhicules d’occasion resteront épargnés.

Quelle est la nouvelle taxe sur les véhicules d’occasion en 2026 ?

Le malus écologique sur l’occasion n’est pas une nouveauté, mais il ne concerne que des cas bien particuliers. Il s’applique uniquement si le véhicule :

  • N’a jamais payé de malus en France, comme c’est le cas pour certaines voitures importées en France de l’étranger
  • A été reclassé, par exemple, lorsqu’un utilitaire est transformé en véhicule particulier

En 2026, ce fonctionnement reste en place. Aucune généralisation n’est prévue. Cependant, les automobilistes doivent être plus attentifs aux véhicules achetés à l’étranger ou modifiés avant revente.

Prenons un exemple concret. Vous trouvez une Volkswagen Tiguan d’occasion en Belgique, avec un taux d’émission de 155 g/km de CO₂. Si ce modèle n’a jamais été immatriculé en France, il pourrait être soumis à un malus de 14.325 €. Cette somme correspond au barème applicable l’année de première immatriculation du véhicule, selon les règles en vigueur à cette date.

Mais attention ! Pour un véhicule déjà immatriculé en France et revendu en 2026, aucun malus ne sera appliqué, même si ses émissions sont élevées.

Comment calculer le malus écologique sur une voiture d’occasion en 2026 ?

Le calcul ne repose pas sur le barème 2026, sauf exceptions. Voici les grandes lignes à connaître :

  • Le taux d’émissions de CO₂ est celui du certificat d’immatriculation
  • Le barème applicable est celui de l’année de première immatriculation, et non celui de la revente
  • En cas de malus déjà réglé lors de l’achat neuf, aucune taxe ne sera due

Il existe toutefois un cas précis, les véhicules jamais taxés auparavant (par exemple ceux importés). Dans cette situation, le malus sera appliqué en fonction de leur année d’immatriculation initiale, avec un abattement progressif selon l’ancienneté du véhicule. Un véhicule de plus de 10 ans bénéficiera ainsi d’une forte réduction, voire d’une exonération totale après 15 ans.

En résumé, les véhicules d’occasion “classiques”, déjà immatriculés en France, ne sont pas concernés par cette taxe. Seuls quelques profils spécifiques peuvent encore être impactés. Le marché de l’occasion en France à donc encore de beaux jours devant lui.

Une pression fiscale de plus pour les conducteurs

Avec un malus renforcé sur les véhicules neufs et un durcissement sur l’occasion, 2026 s’annonce comme une année difficile pour les automobilistes. Les marges de manœuvre se réduisent, même pour ceux qui font des choix raisonnables.

La transition vers des véhicules moins polluants avance, mais pour beaucoup, elle reste coûteuse et difficile à suivre. Ce malus ne corrige pas les inégalités, il les accentue.